- A/A Roll : (ou A/X Roll) consiste à réaliser un volet à partir d'une seule source. Dans ce cas, l'une des source est une image fixe et l'autre une séquence animée.
- A/B Roll : effet de volet entre deux sources vidéos. Le fondu enchaîné est un volet de type A/B Roll. Il est nécessaire pour effectuer de tels effets de posséder un montage virtuel (sous Adobe Premiere et ULead MediaStudio, vous verrez que les pistes permettant un effet de volet sont notés A et B). Pour le montage analogique, un mélangeur d'image est nécessaire.
- adaptation: Film inspiré d'un roman.
- Afilmique: tout ce qui existe dans la réalité indépendamment de tout rapport avec la création cinématographique.
- angle: position de la caméra par rapport au sujet.
- anamorphique (objectifs anamorphiques) : utilisé pour produire une image de type cinémascope ou panavision. Ces objectifs déforment l'image à la prise de vue et effectuent la déformation inverse à la projection. Non utilisés en vidéo.
- arc: lampes destinées au cinéma et produisant une forte lumière.
- arrière plan: tout ce qui se trouve en retrait par rapport au sujet qui lui se trouve au premier plan .
- ASA: sensibilité d'une pellicule photographique. Plus la sensibilité d'une pellicule est élevée, plus il est possible de filmer avec peu de lumière, mais ceci au détriment de la définition de l'image. Cette notion n'existe pas en vidéo (si ce n'est sur de rares camescopes autorisant le réglage d'amplification du signal).
- back-light: désigne la lumière qui se trouve derrière le sujet (et qui produit donc un contre-jour).
- balance des blancs: Voir température de couleur.
- banc-titre: terme désignant une image fixe (ou un texte?) dans un film. Ce banc titre peut être défilant, c'est le contenu qui est immobile. Le transfert d'un diaporama vers un montage vidéo consiste donc à transférer des banc-titres puis à les lier grâce à des fondus enchainés (par exemple).
- bande passante: ce terme n'est pas limité à la vidéo (loin de là...). Il s'agit de la capacité d'un fil ou d'une bande magnétique à laisser passer un maximum d'information à un temps t.Ainsi, les cassettes Hi-8 ont une bande passante plus importante que les cassettes 8mm; on obtient ainsi une meilleure qualité d'image. La bande passante est la plage des fréquences utilisées par l'information sonore. Une information est qualifiée de hi-fi lorsqu'elle utilise l'intégralité des fréquences sonores de 20 Hertz à 20000 Hertz. La bande passante utilisée par le canal Surround codé dans les pistes stéréo d'un film Dolby Surround n'est pas hi-fi. En effet elle utilise une bande passante de 1000 Hertz à 7000 Hertz alors que celle utilisée par les canaux Surround d'un film codé Dolby Digital ou DTS est hi-fi, utilisant une bande passante de 20 Hertz à 20000 Hertz. Un caisson de basses travaille généralement sur une bande passante allant de 20 Hertz à 200 Hertz.
- betacam: Standard de magnétoscope et de cassette permettant d'obtenir une qualité broadcast. Les cassettes Betacam sont les cassettes utilisées en télévision et permettant la meilleure qualité d'image et de son (en concurrence avec le DV).
- BNC: Bayonet Neil Concelman. prises professionnelles. Pour le signal son ou vidéo sur du cable coaxial (en composite). Elles présente un système de fermeture (verrouillage par rotation d'un quart de tour) assurant une liaison parfaite même si on tire dessus (contrairement aux prises Jack ou cinch).
- broadcast: en français, signifie diffusion télévision (ou radio). On parle souvent de qualité broadcast. C'est la qualité de diffusion requise par les chaînes de télévision.
- cadrer: c'est choisir les éléments visuels qui font partie de l'image à enregistrer et exclure les autres.
- cadreur: Personne située derrière la caméra et éxécutant les prises de vues.
- caméra: Appareil de prise de vues servant à capter des images mouvantes.
- cameraman: Voir cadreur.
- capteur: dans le cas de la vidéo, le capteur CCD remplace la pellicule photographique. Beaucoup plus sensible, il est cependant beaucoup moins précis. Un bon capteur CCD possède environ 470000 pixels (un écran informatique 640x400 en possède 307000, un écran 1024x768 en possède 786432, un système de montage virtuel utilise une résolution d'environ 100000 pour une carte DC-1, d'environ 400000 pour une DC-20 ou une carte de la gamme Fast Technology).
- cardioïde: Directivité d'un microphone dont le diagramme de sensibilité est en forme de coeur. Ainsi, la prise de son couvre le même angle qu'une focale standard.(voir aussi unidirectionnel).
- CCD: Voir capteur.
- champ: Le champ est l'espace qui se trouve dans l'axe de la caméra.
- chroma key: Dispositif permettant de générer un signal de découpe à partir d'informations de chrominances. Le plus connu consite à incruster dans un image vidéo un personnage filmé sur un fond bleu uniforme (blue screen). Technique notamment utilisée pour les programmes météo. Les stations de montage virtuel possèdent généralement tous cette possibilité. A ne pas confondre avec Luma Key.
- chrominance (ou chroma) : partie du signal vidéo transportant les informations relatives à la couleur de l'image, par opposition à la luminance.
- Ciné-club: association déclarée et affiliée à une Fédération habilitée à diffuser la culture par le film. Organise, pour ses membres ou leurs invités, non payants, des séances au cours desquelles sont présentés, projetés et discutés des films ayant 4 ans ou plus d'existence.
Ciné forum: présentation et discussion du film de la semaine, projeté dans une salle de cinéma de la ville au cours d'une séance normale et devant un public tout-venant.- cinch: Voir RCA.
- clap: Absolument indispensable lors du tournage d'une fiction, le clap permet de noter le film, la scène, le plan et la prise de vue. Au montage, ce signal visuel sera directement repéré et pourra être sélectionné ou non en accord avec les notes de script.
- clapman: responsable du clap. Il doit veiller à son utilisation pendant le tournage. Il ne faut pas sous-estimer le travail dû au tournage des claps. Ce travail, souvant considéré comme peu intéressant, est un complément indispensable aux feuilles de tournage.
- Composante : Signal vidéo utilisé par le DVD, le câble et le satellite numérique. Dans le signal composante, la luminance, Y et la chrominance, C sont séparés. De plus la chrominance est elle re-séparée, codée en deux signaux distincts U et V. Le signal composante est donc dénommé YUV ou encore Y B-Y C-Y. Il circule dans trois câbles séparés et utilise une connectique Cinch ou BNC. YUV : Autre dénomination utilisée pour le signal composante. Y B-Y C-Y : Autre dénomination utilisée pour le signal composante.
- composite: le signal composite circule généralement sur des cables CINCH (les même que pour le signal audio). Le signal composite mélange les signaux vidéo. La qualité peut s'en ressentir par rapport à un signal séparé du type Y/C.
- conformation: Exécution, en partant des originaux, du montage final d'un vidéogramme, généralement préparé sur des copies portant les mêmes time code que les originaux.
- contre-plongée: Si l'on place la caméra en dessous du sujet à filmer, celui-ci semble prendre une ampleur terrifiante. C'est l'effet inverse d'une prise de vue en plongée.
- Couleurs primaires: ce sont les trois couleurs (bleu, vert, rouge) dont la synthèse additive permet de reconstituer toutes les nuances du spectre.
Couleurs complémentaires: deux couleurs sont complémentaires lorsque leur synthèse additive donne du blanc.
Couleurs complémentaires: Bleu jaune (c.a.d.: vert + rouge)Vert magenta (bleu + rouge) rouge bleu vert (bleu + vert).- Dans les procédés additifs, la couleur est obtenue par le mélange de deux rayons lumineux colorés.
- Ex: 1 rayon vert + 1 rayon rouge = couleur jaune. Ou encore vert + rouge + bleu = blanc
- Dans les procédés soustractifs, la couleur est obtenue par l'interposition d'un filtre coloré devant un rayon blanc lumineux. Le rôle d'un filtre est de soustraire du rayon blanc sa couleur complémentaire. Ainsi le jaune est obtenu en intercalant devant le rayon blanc un filtre qui stoppe les radiations du bleu. Le processus est donc inverse de celui des procédés additifs. Ainsi: vert + rouge + bleu = noir.
- crawl: défilement horizontal d'un texte dans un film vidéo. Cette technique était très utilisé pour le générique des émissions télévisées. On voyait, à la fin de l'émission, défiler en bas de l'écran tous les intervenants. On en voit fréquemment afin de donner une information de type "flash" dans une série télévisée. Voir également scroll.
- cut: "cut" signifie "couper". On coupe la bande, en vidéo, il s'agit d'une coupure logique. En cinéma, on coupe réellement la bande à l'aide d'une lame de cutter. Un montage en cut signifie que les plans se suivent sans transition (fondu enchainé,...). C'est la méthode la plus souvent utilisée.
- Diaphragme: c'est ce qui permet de régler l'ouverture. En vidéo, on parle souvent du réglage de l'iris.
- Diégèse : Terme d'analyse filmique : tout ce qui appartient à l'histoire proposée par la fiction du film. Exemple un film d'une durée de 90 minutes raconte la vie d'un homme, soit 75 ans. La durée réelle du film est 90 min ; sa durée diégétique est 75 ans. Dans le film d'Agnès Varda Cléo de 5 à 7, qui raconte deux heures de la vie d'une femme, le temps réel et le temps diégétique sont équivalents.
- diffuseurs: trames en fibres ou en verres placées devant les objectifs (ou devant des lampes d'éclairage) pour réduire leur précision et adoucir l'image. On les utilisent pour gommer les défauts visibles sur la peau des acteurs ou pour des effets spéciaux.
Divx:!Version du DVD-Video conçue pour l'utilisation en "pay-per-view". Après quelques mois d'exploitation aux Etats-Unis, le système a été abandonné le 16 juin 1999. Dolby Surround : Système de codage et de décodage analogique sur trois canaux développé par les laboratoires Dolby permettant d'insérer et d'extraire d'une bande stéréo un canal supplémentaire généralement réservé a une paire d'enceinte arrière fonctionnant en mono et limité dans le spectre sonore. Dolby Prologic : Système de décodage analogique développé par les laboratoires Dolby permettant de créer une voie centrale à partir des informations mono qui se trouvent dans une bande stéréo. Associé au Dolby Surround, il est possible donc de bénéficier de cinq enceintes. Droit, gauche, centre, arrière droit et arrière gauche. Dolby Digital : Système de codage et de décodage numérique sur six canaux entièrement séparés développé par les laboratoires Dolby. Ce système utilise une forte compression de données pour faire tenir les six canaux dans un seul flux de données numériques. Les enceintes droites, centres, gauches, arrière droits et arrière gauches sont totalement séparées et fonctionnent dans l'intégralité du spectre sonore. Un canal supplémentaire est affecté aux basses fréquence et ne fonctionne que dans le bas du spectre sonore. DTS : Digital Theatrical Système. Système de codage et de décodage numérique sur six canaux entièrement séparés développé DTS. Ce système utilise une légère compression de données pour faire tenir les six canaux dans un seul flux de données numériques. Il est du coups plus riche et plus audiophile, mais bien plus volumineux que le Dolby Digital doublage: syncronisation à-postériori d'un dialogue pour un film. C'est le doublage qui permet d'obtenir les versions françaises des films étrangers. doublure: acteur remplaçant la vedette du film dans des scènes d'action. DV: nouveau système d'enregistrement (et également de format de cassettes). Le DV se présente comme un concurrent direct du standard Betacam. Pour un équipement de quelques dizaines de milliers de francs, on pourra obtenir dans un avenir proche des résultats de qualité broadcast.
Pour toute information complémentaire, je vous conseille d'examiner le site dédié à la vidéo numérique: http://www.mireade.com/repairedv/.DVCam : les bandes DVCam possèdent la même épaisseur et les mêmes caractéristiques que les bandes DV, mais sont plus résistantes et présentent moins de risques d'usure.
- effet mémoire: Déclin de l'autonomie des batteries Nickel-Cadium après plusieurs cycles de décharge-recharge.
- ellipse: procédé utilisé pour passer d'une époque à une autre dans le déroulement du scénario. Le saut se fait de façon brusque. Il semble que l'on a omis une partie de film.
- étalonnage: opération qui permet d"égaliser le niveau lumineux entre les différentes prises de vue afin d'avoir une luminosité cohérente pendant toute la durée du film.
- faux raccord: Anomalie dans la continuité d'une séquence, qu'elle relève du montage (manquement à la règle des 30°...) ou concerne un élément du champ (verre vide dans un plan et à demi rempli dans le suivant...).
- feuille de tournage: informations par matière où l'on signale le plan de travail du jour suivant. Utilisée aussi comme référence de la marche de la production. Des copies sont envoyées aux différents départements.
- filage: Effet réalisé à la prise de vues, consistant dans un mouvement de caméra si rapide qu'il ne permet au spectateur de distinguer que la trace lumineuse des objets filmés.
- Filé : Se dit d'un mouvement rapide d'appareil* qui balaie une portion de paysage ou de décor.
- filtre: verre colorisé posé devant l'objectif pour obtenirs des effets divers. Exemples: arc-en-ciel, polarisation, diffusion de la lumière, colorer le ciel,...
- flash-back: séquence qui s'intercale au milieu du film. Permet de conter une expérience du passé.
- focale: la focale d'un objectif détermine le facteur de rapprochement. Les focales de 28mm déterminent un grand angle, un objectif de 200mm et plus détermine un téléobjectif. Les objectifs de type zoom sont des objectifs à focale variable.
- fondu: l'image s'assombrit vers le noir ou s'éclaircit vers le blanc. Le fondu est souvent utilisé comme figure de transition pour séparer deux actions.
- fondu enchaîné: figure de transition. Pendant qu'une image disparait, celle du plan suivant apparaît progressivement.
- format: proportion entre la largeur et la longueur de projection d'un film. Classiquement, les films cinéma sont tournés en 16/9. La télévision utilise des récpteurs dont la taille est 4/3.
- Fresnel (lampes de): désigne un type de lentille à cercles concentriques qui fournissent un éclairage plus directionnel (comme les lampes de voitures).
- full motion video: Expression qui signifie que l'ordinateur, ou un périphérique, restitue une image vidéo en plein écran à sa cadence normale.
- gain: Augmentation de la sensibilité à la lumière des capteurs. Il en résulte une image à forte granulation un peu de la même façon que pour un pellicule photographique (voir ASA).
- gagman: spécialiste des gags, scénariste des situations somiques.
- génération: Désigne la copie d'un rush ou d'un master. On parle souvent du nombre de génération qui détermine la perte de qualité de l'image par rapport à la qualité de départ (cela n'est plus vrai avec une copie de cassette numérique vers une autre cassette numérique de même format).
- générique: indispensable en début et/ou en fin de film, il présente par du texte votre film. Un générique de début annonce le titre du film, le générique de fin les participants.
- genlock: appareillage électronique destiné à synchroniser deux signaux vidéos. Le GENLOCK était utilisé pour le titrage à partir d'ordinateurs familiaux avant la venue du montage virtuel. La technologie du GENLOCK doit toujours être utilisée pour fabriquer un fondu enchaîné avec du matériel analogique.
- glamour: exprime la capacité de séduction, de fascination d'une vedette ou d'une image auprès du public.
- grain: désigne la finesse des sels d'argent sur une pellicule photographique. Plus la pellicule est sensible (nombre d'ASA élevé), plus les grains sont visibles.
- grand angle: objectif permettant de prendre énormément d'espace dans le champ. Entre 28mm et 35mm en photographie et cinéma. De l'ordre de 3mm en vidéo. Les caméras vidéos possèdent généralement des fonctions de téléobjectif, rarement de grands angles. Les objectifs grand angle permettent de photographier facilement des monuments ou de larges paysages.
- gros plan: Il cadre une partie d'un objet ou du corps. Par exemple, gros plan d'un doigt. Le cinéma muet l'a très souvent utilisé. De nos jours, on le voit très fréquemment à la télévision.
- grue: appareil pourvu d'un long bras mécanique capable de se déplacer dans toutes les directions. A son sommet, la caméra est logée dans la plate-forme où réside également le cadreur et l'assistant.
- happy end : Fin heureuse, résolvant parfois d'une façon invraisemblable le conflit mis en place et développé par le récit. C'est souvent le cas des films américains (ne généralisons tout de même pas!)
Hi8: format de bande vidéo utilisé par les semi-professionnels. HMI: lampes très puissantes. Elles sont légères et peu consommatrices en électricité. Des réglages caméras sont cependant nécessaires. HDTV (High Definition TeleVision) : Système de télévision -pas encore normalisé en Europe- dont les caractéristiques principales sont d'avoir 1250 lignes de balayage (contre 625 normalement), un format d'écran 16:9 (cinéma) et plusieurs voies audio stéréophoniques. HF (High Frequency) : Courant alternatif ou onde radioélectrique de haute fréquence. On parle souvent des micros HF, il s'agit de microphones sans fil de plus en plus souvent utilisés. hors cadre : Terme de prise de vues qui désigne l'espace extérieur au cadre. hors-scène : Terme de mise en scène. Il désigne l'espace extérieur au champ et les éléments qui, s'y trouvant, peuvent toutefois influer sur la perception de tel plan ou de telle séquence par le spectateur. hypercardioïde : Terme désignant la directivité d'un microphone. Directivité très pointue idéale pour isoler un son de l'environnement, ou pour enregistrer un bruit à grande distance.
- IEEE 1394 : Protocole informatique gérant des entrées et sorties propres aux équipements numériques grand-public. Encore peu utilisée, elle est disponible en particulier pour le DV.
- insert: plan de courte durée qui s'intercale au montage. Généralement, il permet de mieux situer une action par un plan rapproché sur un détail, ou de corriger un faux raccord.
- iris: terme désignant le diaphragme sur une caméra vidéo. Cela permet de régler l'ouverture. Ou: Trucage, généralement réalisé au laboratoire, qui fait apparaître ou disparaître l'image à l'intérieur d'un cercle qui s'agrandit ou se rétrécit.
- jack : prises son (pour casques ou micros). Ces prises sont extrêmement utilisées pour les micros et les casques. Elles existent en 3 tailles : le jack 6,35 généralement monophonique pour l'utilisation de micros; la jack 3,5 généralement stéréophonique pour les casques (ceux de walkman). Le jack 2,5 n'est plus utilisé. Il existe des adaptateur 3,5 vers 6,35 et 6,35 vers 3,5. Il est indispensable d'en posséder un (généralement 6,35 vers 3,5). Méfiez-vous: les prises jack monophoniques ne sont pas compatibles avec les jack stéréophoniques!
- JPEG (Joint Photographic Expert Group) : Norme de compression d'image fixes. Il existe des normes dérivées: MPEG et MJPEG.
- key-light : Lumière principale pour l'éclairage du sujet. Le reste des éclairages se détermine à partir de celui-ci.
- Kinescope: procédé permettant de photographier une émission sur un téléviseur spécial et de la conserver ainsi sous forme de film 16 mm. S'emploie surtout pour garder trace des émissions diffusées en direct.
- lanc : prise se trouvant sur les camescopes et permettant le montage en utilisant le time-code.
- Leitmotiv : En musique, thème ou motif attaché à un personnage ou une situation et qui revient à plusieurs reprises dans une oeuvre.
- Liaisons: procédé destiné à assurer une continuité à l'intérieur du film.
Liaison-image: un élément de l'image est commun à deux plans. Ex: un personnage souffle la fumée de sa pipe. Le plan suivant montre la fumée d'une cheminée de locomotive.
Liaison-son: le même son est commun à deux plans. Ex: un personnage en proie à la panique entend le galop d'un cheval lui marteler la tête. Le plan suivant montre le cheval galopant sur un hippodrome où se trouve le personnage (Mort d'un cycliste).
Liaison-image-son: l'image du plan qui finit suggère le son du plan suivant. Ex: sur l'image d'une bouilloire, on entend une sirène de bateau. Le plan suivant montre le bateau.
Liaison-mouvement: le mouvement commencé dans un plan est achevé dans le suivant. Ex: un homme jette une bouteille loin de lui. C'est une pierre qui vient briser une vitre au plan suivant (Mort d'un cycliste).- luma key : Incrustation d'un premier plan (image A) sur un fond vidéo vidéo (image B). Le signal de découpe utilise les informations de luminance: on sélectionne une valeur de luminosité dans l'image B qui deviendra transparente.
- luminance : Intensité de la lumière réfléchie par un sujet en direction du caméscope. En vidéo, la luminance désigne le signal noir et blanc isolé de la chrominance.
- luminosité : Capacité d'un objectif à accepter de faibles éclairages. Généralement, plus un objectif est grand angle, plus il est lumineux. La luminosité correspond à l'ouverture maximale du diaphragme. Un bon objectif doit admettre une ouverture d'environ 3.
- lux : Unité d'éclairement servant à délimiter la sensibilité des caméscopes, c'est-à-dire les quantités minimales ou maximales de lumières qu'ils supportent pour produire des images acceptables.
- master : on parle de master dans le cas de la bande finale contenant le montage final. Cette bande master (une cassette d'excellente qualité) permettra la copie des cassettes finales.
- master shot : plan effectué en premier lieu et qui comprend toute la durée de la scène. Au montage, on insère les plans rapprochés à l'intérieur de cette prise. Note: ceci est une technique de travail bien adaptée à la fiction.
- ME (métal évaporé) : Bandes Hi-8, DV (et DVCam) dont les particules métalliques de la couche magnétique sont déposées sous vide. La qualité d'image restituée par les cassettes Métal Evaporé Hi-8 l'emporte sur celle des Métal Particule. Ces bandes sont conseillées pour le tournage, mais leur emploi est contesté pour le montage car elles sont réputées plus fragiles et sensibles aux Drops Out. Elles sont plus solides dans le cas du DV et DVCam. De plus le code de protection d'erreur Reed Solomon coristitutif du format DV limite les Drops Out, principal problème en Hi-8.
- métrage : ce dit surtout d'un film cinématrographique. Un court métrage dure moins de 30 minutes, un moyen métrage entre 30 minutes et 1 heure quinze, un long métrage plus d'une heure quinze. Ces temps sont indicatifs. On parle de métrage en liaison avec la longueur de pellicule utilisé. En cinéma, un film de trois heures utilise 5 km de pellicule! En vidéo, un film d'une heure représente 88 mètres de bande vidéo au format Hi8.
- MIDI (Musical Instrument Digital Interface) : Système permettant de gérer à partir de son ordinateur des instruments de musique électroniques et des périphériques audio. Cette norme est avant tout destiné aux synthétiseurs. Lors d'un montage virtuel, le fichier MIDI devra être converti en fichier audio compatible (.WAV).
- mise au point : Le point est la portion d'espace correctement définie dans le viseur de la caméra. Une image est au point si elle est nette et parfaitement définie.
- mixette : Mélangeur audio de petites tailles. Certaines sont alimentées sur des piles de 9 Volts. Cela permet de mixer le son pendant le tournage (généralement à partir de plusieurs micros) afin d'enregistrer un son unique sur la caméra.
- MJPEG (Motion Joint Picture Expert Group) : Norme de compression vidéo utilisé pour le montage virtuel sur ordinateur. Basé sur le standard de photo JPEG, il offre la possibilité d'intervenir sur toute image du vidéogramme numérisé. La compression peut s'effectuer dans des ratios situés entre 2:1 et 200:1. Les codecs Indeo ou Cinepak (fournis avec Windows) répondent à cette norme.
- moniteur vidéo : c'est le terme technique pour désigner une télévision. La différence réside dans le fait qu'un moniteur ne peut capter les émissions hetzeriennes (il ne possède pas de tuner). Les moniteurs sont généralement de meilleure qualité et plus chers qu'une télévision classique.
- montage : Choix et assemblage des plans d'un film dans certaines conditions d'ordre et de temps. Il existe deux techniques: le montage analogique et le montage virtuel.
- montage analogique : montage effectué avec au moins deux magnétoscope et qui utilise la copie de cassettes directement. Peu onéreux, cette technique est souvent limitée au niveau des effets.
- montage parallèle : montage de plusieurs actions non pas séquentiellement (une action après l'autre) mais simultanément. On passe d'une action A à une action B, on repasse ensuite à l'action A et ainsi de suite. On peut monter en parallèle plus d'une action. Le montage en parallèle correspond à la description d'actions qui ont lieu simultanément dans le temps.
- montage virtuel : montage effectué à l'aide d'un ordinateur. Permet une multitude d'effets spéciaux et une grande facilité de montage (qui pourrait être comparée à la simplicité d'un traitement de texte).
- morphing : il s'agit d'un trucage vidéo, que vous pouvez intégrer dans vos vidéos grâce à un logiciel spécifique. EXEMPLE. Vous pourrez trouver des exemples complémentaires de morphings à http://www.ai.mit.edu/people/spraxlo/SpraxAI.html.
- MP (Metal Particules) : Bandes Hi-8 et DVCPro bénéficiant d'un système d'enduction classique liés particules métalliques sont couchées sur le support). Elles sont utilisées pour le matériel DVCPro en raison de leur meilleure solidité et parce qu'elles donnent un résultat supérieur avec des pistes de 18 pm.
- MPEG (Motion Picture Expert Group) : Ce standard de compression produit, en MPEG-1 , de la vidéo suffisamment allégée pour qu'un CD-vidéo puisse débiter de la vidéo en plein écran à partir d'un simple lecteur d'ordinateur. Le MPEG-1 proche d'une qualité VHS est actuellement complété par le MPEG-2 pour des applications faisant appel à de la vidéo de meilleure qualité, notamment pour les transmissions TV. La norme MPEG inclut également la compression du son (soit indépendant soit intégré à l'image). Le montage virtuel quand à lui utilise le plus souvent le MJPEG.
- Multicanal: Codage sonore associant un canal par enceinte. On distingue plusieurs options dont les principales sont notées :
- 1.0, son monophonique, enceinte centrale
- 2.0, son stéréophonique, enceintes avant G+D5.
- 1, 5 canaux principaux (avant G+D, arrière G+D, centre) complétés par un canal LFE, destiné au caisson de grave.
- NTSC (National Television System Comittee) : Le standard pour la télévision américaine et japonaise. Ce signal utilise un défilement à environ 30 images/secondes (la fréquence électrique aux Etats-Unis est de 60Hz). Les professionnels ont surnommé ce standard "Never Twice Same Color" (jamais deux fois la même couleur!).
- Nuit américaine : Technique de prise de vues cinématographique permettant de simuler la nuit en bleuissant l'image avec des filtres. Beaucoup de feuilletons anglais et américains des années 60 utilisent cette technique, généralement, c'est très visible! Il est également parfois possible d'effectuer ce travail au montage.
- objectif : L'objectif est situé à l'opposé de l'oeilleton; il est dirigé vers le décor et les personnages que la caméra doit capter.
- obturation (vitesse d') : vitesse à laquelle la pellicule est impressionée. Plus la vitesse d'obturation est grande, plus la luminosité est grande. Pour des sujets en mouvement, on doit utiliser une vitesse d'obturation supèrieure au 1/250ème. Une vitesse d'obturation inférieure au 1/50ème de seconde nécessite un pied. En vidéo, il n'est pas possible de descendre au-dessous d'une telle vitesse. En cinéma, le temps d'exposition maximal est le 1/30ème de seconde.
- oeileton : c'est la pièce de caoutchouc placée en avant du système de visée de la caméra. C'est sur l'oeilleton que se pose l'oeil du cadreur
- Oshiden : Connectique spécifique utilisée pour véhiculer le signal Y/C aussi appelé S-Vidéo ou S-VHS
- ouverture (d'un objectif) : capacité d'un objectif à accepter plus ou moins de lumière. L'ouverture va d'environ 3 (grande ouverture) à 22 (objectif fermé, faible ouverture). Plus l'ouverture est faible, plus l'éclairage ambient doit être important et/ou la vitesse d'obturation lente. La vitesse d'obturation et l'ouverture sont complémentaire et déterminent la profondeur de champ.
- PAL (Phase Alternation Line) : Standard de télévision largement répandu et utilisé en Europe (sauf la France où l'on utilise le Secam). C'est le signal standard pour la réception télévisée. Le signal PAL permet de passer un son stéréophonique au détriment de la qualité d'image par rapport au système SECAM. Les deux standards sont cependant très proche, on peut regarder une émission enregistrée en PAL sur du système SECAM et vice-versa en perdant le signal couleur (en la voyant en moir et blanc).
- panoramique : mouvement de caméra qui permet d'explorer un décor, un paysage, une foule. Un panoramique est souvant descriptif mais il permet aussi d'accompagner un personnage. Dans tous les cas, la caméra reste sur place, elle pivote sur son point de fixation, de gauche à doite suivant un axe horizontal. C'et un panoramique horizontal (le plus commun). Si la caméra se déplace de haut en bas suivant un axe vertical, il s'agit d'un panoramique vertical.
- paresoleil : il est placé devant l'objectif de la caméra et protège celui-ci des rayons du soleil ou de la lumière des projecteurs.
- PCM : Piste PCM. Piste pour l'enregistrement numérique du son sur certains camescopes et magnétoscopes 8mm et Hi-8.
- Photogramme: image unique, isolée sur la pellicule. Vingt-quatre (24) photogrammes sont projetés sur l'écran en 1 seconde.
- plan : Prise de vue effectuée sans interruption; les images qui en résultent (et ce qui en reste après les coupures techniques) [Définition du Petit Robert]. On entend par "coupures techniques" les coupures effectuées lors du montage.
- plan américain : il coupe les personnages à mi-cuisses. On le nomme ainsi parce que les américains seraient les premiers à l'avoir utilisé dans les westerns.
- plan fixe : La caméra reste immobile durant la prise de vue.
- plan général : il cadre l'ensemble d'un décor, d'un paysage.
- plan moyen : il cadre le (ou les) personnage(s) en pied.
- plan rapproché : la caméra est proche du sujet, et le cadre est soit à la poitrine, soit à la taille.
- plan séquence : c'est un plan qui a la valeur d'une séquence. Il est filmé en continuité, sans aucune coupure (voir la définition d'un plan). Il est généralement long et remplace ainsi au montage plusieurs plans de différents angles et différentes valeurs de cadre.
- plongée : pour faire une plongée, on place la caméra au-dessus du sujet que l'on filme. L'objectif est incliné vers le bas. Le sujet semble alors écrasé par l'oeil de caméra. Voir aussi contre-plongée.
- post-roll : Dans un système de montage analogique, le post-roll spécifie le nombre d'images (ou la durée) de décalage entre la demande d'arrêt du contrôleur et son arrêt effectif.
- premier plan : Sujet principal visé par la caméra.
- pre-roll : Comme pour le post-roll, mais inversement. C'est le délai pour obtenir l'enregistrement effectif du magnétoscope après la commande de démarrage. Généralement, il s'agit de 5 à 10 images.
- Profilmique: tout ce qui existe dans la réalité et qui pourra être enregistré par la caméra pour les besoins du film.
- profondeur de champ : distance à laquelle les objets sont nets devant et derrière l'endroit on l'on fait le point. La profondeur de champs est calculée à partir de trois paramètres: l'ouverture, la vitesse d'obturation et la focale de l'objectif.
- QuickTime : Couche logicielle gratuitement distribuée par Apple permettant de lire de la vidéo sur Mac et PC (et même sous Unix au dernières nouvelles). Ce système de codage intégre des programmes de décompressions. QuickTime est disponible sur le site d'Apple (http://www.apple.com).
- raccord : C'est la façon d'articuler le passage d'un plan vers un autre (ou d'une scène vers une autre). On dira qu'il y a faux raccord si certaines règles ne sont pas respectées. Le raccord doit donner au spectateur une illusion de continuité (dans le mouvement, le décor, etc.).
- Ratio: Il existe différents formats d'image utilisés au cinéma et en vidéo, qui sont caractérisés par le ratio largeur:hauteur.
- 1,33:1, 4x3
- 1,37:1, Film 35mm
- 1,78:1, 16x9
- 1,85:1, Panoramique
- 2,35:1, Cinemascope
- ray tracing : Image de synthèse fabriquée par ordinateur et demandant souvent de fastidieux calculs. Les images obtenues ont généralement un excellent rendu. Cliquez ici pour un exemple.
- RCA: il s'agit de prises ou de câbles pour le son ou l'image (en composite). Ces câbles sont ceux utilisés sur le matériel Hi-Fi de salon. Par convention, la prise RCA du signal vidéo est de couleur jaune, 1'audio droit en rouge et l'audio gauche en blanc.
- recorder : Se prononce Rikordeur. Enregistreur. Dans une configuration de montage analogique, c'est le magnétoscope placé à droite, c'est avec lui qu'on enregistre le master.
- regard-caméra : Se dit d'un regard pointé sur l'objectif par une personne filmée.
- Régisseur-général: technicien qui a la responsabilité de toutes les questions matérielles, depuis la location des studios et laboratoires, jusqu'à la paye du moindre figurant.
Régisseur de plateau: collaborateur du régisseur-général qui assume les responsabilités matérielles directes au studio.
Régisseur d'extérieur: l'équivalent du précédent lorsque le tournage a lieu en dehors du studio.
- règle des 30° : Règle de montage, selon laquelle un changement d'axe de prise de vues entre deux plans successifs (raccord) doit décrire au moins 30° pour ne pas contrarier la perception fluide du montage.
- réflecteur: très utilisé pour diffuser la lumière d'un projecteur ou d'une lampe puissante. Il s'agit généralement d'un plan de couleur blanche.
- repérage : Technique visant à aller sur les lieux du tournage afin de noter les difficultés qui seront rencontrés lors du tournage. Le repérage permet également de sélectionner les lieux dans lequels seront tournées les scènes.
- RS 232 : une liaison RS 232 est utilisée afin de faire communiquer entre eux deux appareils. Elle se présente sous la forme d'une prise Sub DB-9. Dans le cas d'un système home cinéma, elle peut servir, par exemple, à connecter un amplificateur ou un lecteur de DVD à un ordinateur, pour effectuer certaines mises à jour.
- rushes: mot anglais qui désigne le film brut. Les rushes représentent tout ce qui a été filmé. Il peut s'agir du travail complet (les rushes du film) ou du travil de la journée.
- scripte : personne qui surveille les prises de vues et évite au mieux les problèmes de raccord que pourrait rencontrer le monteur.
- scroll : désigne un texte déroulant dans le sens vertical (en opposition au crawl). Très utilisé à la fin des films américains pour lister les intervenants du film.
- scène : Représente une série de plans (ou même un seul plan) regroupant une action complète. Une scène peut durer de quelques secondes à plusieurs minutes. Un film est une simple suite de scènes. La scène cinématographique a la approximativement la même signification qu'une scène dans une pièce de théatre.
- scénario : Document dans lequel sont décrit chaque scène en incluant les dialogues et éventuellement des directives de tournages. Le scénario intégrera également la description des lieux et toute information hugée intéressante.
- script : En vidéo ou en cinéma, le script désigne un document écrit détaillant scène par scène un film avant sa réalisation.
- scripte : La scripte est la personne responsable de noter toutes les informations lors du tournage (sur les feuilles de script) afin de vérifier que l'on suit correctement le script.
- SECAM ( Séquentiel Couleur à Mémoire) : Standard de télévision utilisé en France et dans les pays de l'Est. Le standard ME-Secam est lui utilisé au Moyent-Orient. Pour recevoir en couleur une émission française, vous devez posséder un récepteur à cette norme.
- séquence : Unité narrative, héritée du découpage en scènes des pièces de théâtre, constituant un ensemble qui peut devoir sa cohérence à l'unité d'espace aussi bien que de temps ou d'action. Elle est surtout un outil de travail, utile au réalisateur, qui l'emploie dans le découpage de son film pour en préparer le tournage, comme au chercheur qui disséquera l'oeuvre achevée. La différence entre les deux notions est moins de nature que de taille, la scène étant généralement considérée comme une unité narrative plus petite que la séquence, dans laquelle elle peut trouver sa place. Scène et séquence résultent généralement de l'assemblage de plusieurs plans.
- story-board: découpage du scénario en images avec le texte, les angles de caméras, la durée de chaque plan. Ce découpage extrêmement précis est très utilisé dans les productions américaines. Les réalisateurs français ont plus tendance à improviser les prises lors du tournage.
- studio: ensemble des bâtiments et terrains où se réalisent les films.
- S-VHS: Standard destiné à remplacer le VHS classique. Les magnétoscopes S-VHS sont entièrement compatibles VHS. La qualité du S-VHS le positionne en concurrent du standard Hi-8. Cependant, cette technologie ne semble pas parvenir à s'imposer.
- skylight : Filtre absorbant les radiations UV. De couleur très légèrement rosé (coefficient 0,1), il réduit fortement le voile atmosphérique, et réchauffe sensiblement la colorimétrie de l'image. Est utilisé en photo comme en vidéo pour protéger la surface frontale des objectifs.
- téléobjectif: Objectif ayant un focale de 200mm ou plus. Permet de prendre des détails à une distance élevée. Ces objectifs ont une profondeur de champ limité, il convient de veiller au bon réglage de la netteté.
- température de couleur: terme photographique. En vidéo, on emploi le terme de balance des blancs. Il s'agit de s'adapter au type de lumière présente. La couleur naturelle du soleil est généralement la référence pour les pellicules photos. Une prise de vue à l'intérieur entraîne souvent une coloration jaunâtre ou orangée. On y pallie en photographie grâce à l'emploi de filtres bleus. En vidéo, il suffit d'effectuer un réglage de la balance des blancs (voyez votre documentation pour savoir comment procéder).
- THX : Norme de qualité développée par Lucas Film.
- transcodeur: permet de transcrire un signal vidéo d'un standard vers un autre. Généralement utilisé pour transférer un signal PAL en SECAM.
- travelling: mouvement de caméra qui accompagne une scéne en mouvement. Les professionnels utilsent des rails. On peut également utiliser un fauteuil pour handicapés pour avoir une bonne stabilité lors du déplacement.
- U-Matic: Cassettes vidéo (un des nombreux formats de la vidéo). Possède deux pistes sons indépendantes permettant un montage aisé en analogique. Prédécesseur du Betacam.
- unidirectionnel: se dit d'un microphone enregistrant dans une direction précise ce qui permet de supprimer ou amoindrir les bruits ambiants.
- V2000: Standard inventé par Phillips. Les cassettes étaient double face et acceptaient 8 heures de film.
- VHS: format de bande courant inventé par JVC dans les années 1970. Réservé à l'usage grand public.
- vidéo: Tiré du latin videre ("voir"). Video était la première personne du singulier de verbe conjugué au présent et voulait dire "je vois". La vidéo est l'ensemble des techniques qui permettent l'enregistrement et la restitution d'images électroniques. Ces images sont normalement diffusées par le canal de la télévsion. Elles peuvent également être obtenues avec une caméra spéciale, le camescope qui fournit une cassette ou une bande magnétique lisibles sur un magnétoscope.
- virtuel (montage): Se dit d'un ensemble de montage n'utilisant pas les bandes vidéos d'origine. De plus en plus, les studios et les individuels s'orientent vers des solutions de montages virtuels. Ces dernières offrent un nombre d'effets impressionnant par rapport à du montage analogique classique. Un banc de montage virtuel coûte entre 30 000 et 500 000 francs selon le matériel utilisé.
- volet : En montage vidéo, désigne un effet de transition faisant passer d'un plan à l'autre d'une manière plus souple que la coupure. Les effets de volets sont: fondus enchaînés, pages qui se tournent, etc.
- Y/C: (signal) ce signal véhicule de façon séparée la luminance et le chroma afin d'obtenir un meilleur résultat qu'avec un signal composite.
- Y/C: (prise) il s'agit d'une prise de type mini-DIN (comme celle des claviers et souris du MacIntosh et des PS/2). Elle permet de faire passer l'image vidéo sous la forme d'un signal Y/C. Ces prises sont disponibles uniquement sur des appareils Hi-8 et S-VHS.
- zoom: Objectif à focale* variable : des lentilles mobiles, commandées manuellement ou électriquement, permettent de passer en continuité d'une focale à une autre, c'est-à-dire d'un cadrage à un autre. L'emploi des " zooms " s'est généralisé durant les années soixante.